« Le maitre déclinait…..Par exemple, le maître ne comptait plus sur ses articulations des pieds, qui lui refusaient toute obéissance » Physiquement le pauvre maître est très fragile.
Bizarrement il rit ! Moi je serais complètement de la misère. Mais quand même il est perturbé par sa gaieté. Peut-être pense-il, ce rire n’est-il pas impie? Il n’est pas sûr ….. « Ai-je ri parce que, en vainquant mon corps, j’avais conscience de faire plaisir a mon Seigneur, ou par vanité, tout simplement ? »
En ce qui concerne l’école nouvelle le désarroi du chef est évident en ce chapitre. Il sait s’il ne dit pas aux Diallobé d’aller à l’école nouvelle « leurs demeures tomberont en ruines, leurs enfant mourront ou seront réduits en esclavage » Mais c’est un choix très difficile en même temps : « Peut-on apprendre ceci sans oublier cela, et ce qu’on apprend ceci sans oublier cela, et ce qu’on apprend vaut-il ce qu’on oublie ? »
La Grande Royale veut envoyer Samba à l’école étrangère. Elle croit qu’il n’existe pas un autre choix. « Il faut aller apprendre chez eux l’art de vaincre sans avoir raison. »
« A ces mots, le cœur du maitre se serra étrangement » Pour le maitre, la pensée d’envoyer Samba à cette école l’agite. Il a des remords a l’égard de sa préférence pour Samba. Il implore le pardon à Dieu. Il croit qu’il ne mérite pas le respecte de les gens du Diallobé « Ainsi, ô mon Dieu ! Pardonnez-moi. Et ils me regardent, me veulent pour guide »
Thursday, November 20, 2008
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